Ariane
Légende
Ariane est jardinière, permacultrice. Elle s’est installée sur un terrain envahit par les renouées.
Document associé
Une vidéo de Marte Laverdière, une jardinière québécoise à propos de son rapport aux renouées.
Source complémentaires
Cette section reprend les sources trouvées par le groupe sous forme d’URL de ressources documentaires.
Problématiques du personna
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Les plants de renouées sont intuables : plusieurs techniques ont été testées et n’ont pas marché.
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Les plants débordent sur le jardin du voisin.
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Le personna cherche un moyen de cohabiter avec cette espèce.
Synopsys
Ariane a une relation “amour-haine” avec la renouée. En effet, ce pot de colle s’impose sur son terrain de culture, et peut aussi bien lui gâcher la vie comme l’embellir. Il y a des jours où elle taille cette plante invasive pour la mettre en valeur ou la cuisiner, et d’autres où elle aimerait la brûler pour avoir la place de faire pousser ses plantes.
Elle aime malgré tout bien cette jolie plante, et a décidé de les protéger de la lumière afin de limiter sa propagation, parce qu’elle l’aime bien, mais pas trop non plus. Et si demain la renouée l’insupporte, Ariane file en cuisine et la fait bouillir, ou sinon, elle l’utilise comme engrais pour ses autres plantes.
Objets intermédiaire
Les cisailles sont les outils principaux pour le contrôle des plantations. Pour éviter qu’elles s’étendent trop ou pour ramasser son repas de ce midi, Ariane utilise ça, et puis ça lui permet de se défouler quand la renouée commence à prendre un peu trop ses aises. Ça permet de la remettre à sa place.
témoignage fictif
Je m’appelle Ariane, je suis jardinière, spécialisée en permaculture. Je me suis installée sur un terrain rempli de renouées. Plus communément connue sous le nom de la garce du québec. Vous savez pourquoi ? Parce qu’elle prend de la place, énormément de place, même celle qu’on lui donne pas ! Elle s’étend même jusqu’à chez le voisin, et je peux vous assurer que le voisin lui, ça lui plaît pas. Et ne croyez pas que ça me plaît aussi. Elle m’agace. J’ai tout essayé. La brûler, la raser, plusieurs fois dans l’été, mais rien n’y fait ! J’ai fini par la recouvrir complètement d’une bâche, je pouvais plus me la voir. Puis après je me suis rendue compte que y’avait pleins de choses dans la vie qu’on contrôlait pas. La maladie par exemple. Et on fait quand même avec. Alors je me suis dit qu’elle aussi avait le droit de vivre quand même. Faut peut-être juste la rendre utile ? J’ai découvert qu’elle se mangeait. Un peu comme les asperges. Mais pas que, elle sert aussi d’engrais ou d’infusions médicinales. Franchement, même si on l’aime pas et qu’elle prend TROP de place, elle a quand même son utilité. Et puis, même si je la voulais pas dans mon jardin, elle a finalement sa place dans mon cœur.