Kelly

Légende

Kelly est bergère en éco-paturage. Elle a mené une expérimentation de maîtrise de la renouée avec son troupeau de moutons.

Document associé

Un entretien avec Laurent Volle et Kelly Joujoux de EcoEco eco-paturages.

Source complémentaires

Cette section reprend les sources trouvées par le groupe sous forme d’URL de ressources documentaires.

Problématiques du personna

Ce texte détaille en 3 phrases les motif d’action de la personna. Quels intéractions a-t-iel avec les renouées ? Quels sont les problèmes que lui pose sa cohabitation avec  cette plante ?

Résumé : 

  • Une prolifération de la plante sur son terrain qui asphyxie les autres espèces de plantes et fait diminuer les possibilités de nourriture de ses moutons.
  • Essai de l’éliminer pendant au moins 2 ans à l’aide de gros moyens (machines).
  • Finalement les moutons la mangent bien ce qui permet une régulation autonome.

 

 

Synopsys

Ce texte détaille en 3 phrases l’action du personnage. Il s’inscrit en complément de la légende du personna. Dans quelle situation est-il quand il s’adresse au spectateur ? quel est son état d’esprit ? Quelle est la résolution de son action ?

Kelly est une jeune bergère de moutons. Elle travaille en éco-pâturage c’est-à-dire l’entretien écologique d’espaces verts par le pâturage d’animaux herbivores. A l’arrivée de la renouée sur ses terres, elle la voit comme une plante invasive qui colonise de partout et décide de tout faire pour s’en débarrasser à l’aide de grosses machines mais en vain. Cependant, la renouée continue de proliférer sur ses terres et asphyxie les autres espèces de plantes qui constituent l’écosystème de ses terres. A cause de cela, les moutons ne peuvent plus se nourrir correctement. Avec le temps, elle se rend compte que les moutons peuvent s’habituer à manger la renouée et finissent même par bien l’aimer. Au plus ils la mangent, au moins elle repousse. Et chaque année, sur les zones de pâturage, la renouée est de moins en moins présente. En plus de cela, là où dorment les moutons, dans les zones de chaumes, elle a presque disparu. Même si la renouée est connue pour garder les métaux lourds, on en trouve très peu dans ses branches et ses feuilles, les moutons n’ont jamais eu de problèmes de santé, ils se portent même très bien. Il n’y a eu aucune perte l’année dernière. Maintenant, elle a presque une relation sentimentale avec cette plante qu’elle a appris à aimer.

Dans les débats, elle se sent peu concernée par les nombreuses problématiques environnementales liées à cette plante. Elle adopte néanmoins une position réfléchie face à cette problématique, consciente des problèmes que la renouée peut engendrer. Cependant, elle y trouve un avantage, ce qui lui fait difficilement comprendre les personnes qui s’y opposent totalement.

 

Objets intermédiaire

Un baton de berger, ou houlette : un bâton utilisé par le berger, pourvu à l’une de ses extrémités d’une plaque métallique, creusée en forme de gouttière, destinée à arracher des mottes de terre ou à ramasser des pierres qu’il jette de manière à faire revenir dans le troupeau les moutons qui s’en écartent.

Dans le débat, il peut être utilisé pour montrer son accord ou désaccord avec les autres prises de parole.

Des guêtres, accessoire traditionnel des bergers pour proteger les tandons ainsi que du froid.

témoignage fictif

Ce récit d’expérience de fiction exprimé à la première personne synthétise le point de vue de la personna incarnée par l’étudiant.

Au départ, je voyais la renouée comme une plante invasive qui colonise de partout. On a essayé d’utiliser les gros moyens pour l’éliminer car elles prolifèrent sur nos champs et asphyxient les autres plantes qui composent l’écosystème qui nourrit nos moutons. Ils avaient donc de moins en moins à manger. Mais la renouée n’est finalement pas si mal. Certes elle pose des questions sur la gestion de nos pâturages mais en s’adaptant, on peut lui trouver une utilité. Aujourd’hui on laisse faire la plante. Nos moutons se sont habitués à la manger et l’aiment beaucoup. De plus, puisque les moutons la mangent, chaque année, elle repousse plus petite et est de moins en moins présente, ce qui permet de la réguler. Pour moi, la renouée ce n’est plus une plante invasive et mauvaise, mais une opportunité. J’espère qu’on va trouver d’autres façons de l’intégrer à nos pâturages et à leur gestion.